The Good Goods

Chaque jeudi matin, les infos d’un œil expert sur la transformation soutenable de l’industrie de la mode, du textile et du luxe.

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Par The Good Goods
22 août · 4 mn à lire
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Le hasard contrôlé et l'inattendu

La post-croissance, par quel chemin ? · L'économie de la Chine dans les pas dégringolants du Japon · L'éconologie · Le séisme occidental de la révolution au Bangladesh · Bye-Bye Ted Baker · La Corée du Sud, hype effervescente et engagée.


The Good Goods est de retour

Notre équipe a retrouvé le chemin de la rédaction, et notre newsletter retrouve celui de vos boîtes mails. Vous y retrouverez notre recap’ de l’actualité de la mode et du textile tous les jeudis matins, dès cette semaine. Ce n’est pas la seule chose que vous retrouverez cette rentrée dans The Good Goods. Cette année a été riche pour le média. Notre équipe de journalistes s’est agrandie, notre rythme de publication s’est accéléré, nos sujets se sont affutés. 
Cette newsletter co-construite sur les recommandations de notre communauté de lecteur·ices signe aussi une des grandes avancées de cette année. Voilà donc une saison qu’elle inclut une veille internationale et un édito invité rédigé par un expert.
Cette année, nous espérons pousser la collaboration avec nos lecteurs un peu plus loin, renforcer le dialogue avec vous pour produire les infos dont vous avez besoin, sous les formes qui vous conviennent le mieux. Sans cesser d’aborder les sujets que nous traitions jusqu’ici, nous mettrons aussi davantage l’accent sur l’innovation. Notre objectif : dénicher
des projets intéressants et des games changers à connaître pour faire avancer le secteur. N'hésitez d’ailleurs pas à nous contacter directement et dès maintenant si vous en connaissez ! 

L’édito par Renaud Nicolas Petit, rédacteur en chef



LA QUINTESSENCE

Les points clés de la semaine sur The Good Goods et ses réseaux.

#INTERNATIONAL La Chine marche dans les pas du Japon. A quoi faut-il s’attendre ? - La Chine vit plusieurs secousses cette année : taux de chômage élevé, ralentissement économique, enquête européenne contre le dumping… Dernière en date : sa supposée “japonification”. Le marché chinois de la mode évolue, comme les habitudes de consommation des chinois. Qu’entend-on par là ? A quoi doit-on s’attendre depuis l’Europe, et comment s’y préparer ?

#BUSINESS En pratique, la post-croissance ? - La décroissance ne prend pas. Aucune entreprise n’est à ce jour prête à se sacrifier en réduisant ses volumes de production et de vente sans contrepartie financière. Reste alors la post croissance : consiste à découpler la production de richesses économiques à l’extraction de ressources vierges. Derrière les concepts, comment cette stratégie peut-elle concrètement se réaliser au sein d’une entreprise ? Circularité, fonctionnalité, services, modèles de précisions, nous explorons les pistes et les freins.

#RECYCLAGE 50 000 tonnes de textiles usagés recyclés au Japon d’ici 2030 ? Comment ?Le pays, connu et pris en exemple pour le recyclage des emballages, notamment des papiers et cartons, a pendant longtemps ignoré le recyclage textile.  Les innovations en Asie viennent d’ailleurs plus souvent du voisin Hong-kongais. D’où vient donc cet objectif soudain et ambitieux de recycler, et comment l’Europe peut-elle s’en inspirer ?

#BONUS Sur quelle base Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, est-il en prison ? - L’activiste est actuellement en détention au Groenland sur la base d’une notice rouge d’Interpol émise en 2012 par le Japon. Pour tout comprendre à ce que le Japon reproche à l’association qui œuvre sans relâche à défendre les animaux marins, n'hésitez pas à relire notre interview de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France et co-présidente de Sea Shepherd Global.



DEMAIN S’ECRIT (AVEC) LA VEILLE

A lire, à voir, à écouter ailleurs.

  • Forbes - L’éconogie : un concept qui tente d’allier écologie et succès économique.  

    Le magazine business américain analyse ce nouveau terme. Derrière le vocabulaire, la promesse que grâce à la technologie de l'industrie 4.0, les marques n'auront plus à choisir entre rentabilité et durabilité et développeront un avantage compétitif en optimisant tout à la fois la production, les coûts, et la réponse aux attentes des consommateurs.

  • Fibre2Fashion - La crise au Bangladesh bouleverse les supply chains dans la mode.

    La révolution dans le pays a d’abord bloqué les usines. La situation se stabilise mais les revendications sociales des citoyens auront sans doute un impact sur la place que le Bangladesh occupe dans la chaîne de valeurs de la mode. Inde, Vietnam, Sri Lanka, quel pays pourrait en bénéficier ? 

  • BBC -  Pourquoi Ted Baker ferme toutes ses boutiques britanniques ?

    La marque, icône de la mode outre-manche, a fermé hier toutes ses boutiques au Royaume-Uni. L'enseigne n'a pas su résister à la concurrence et à l'essor du e-commerce mais on cite aussi le départ de son fondateur comme raisons de son échec. Alors, où la marque a-t-elle vraiment péché, et quelles leçons peuvent en retirer les concurrentes ? 

  • Apparel Resources - La mode engagée prend des forces en Corée du Sud, peut-elle s’impose sur la scène mondiale.

    Style innovant, marketing ultra-efficace. Quelles sont les recettes de la Corée ? La K-Fashion, portée par la vague Hallyu, séduit les consommateurs les plus jeunes, en particulier en termes d’éco-responsabilité et d’agilité. Le gouvernement a l'intention d'établir des principes d'éco-conception et des réglementations sur les émissions de carbone. Peut-elle redéfinir à termes les tendances et s'imposer à l'échelle mondiale et transgénérationnelle ? 


LA STARTUP DE LA SEMAINE

La seconde main s’offre un premier rôle dans Emily in Paris

Vestiaire Collective a réussi un placement de maître dans la série à succès de Netflix, Emily in Paris. Dans l'un des épisodes, Mindy Chen se voit offrir une robe de luxe. N'ayant plus envie de la porter et ayant besoin d'argent, Emily Cooper lui conseille de la revendre sur la plateforme leader mondiale de la seconde main de luxe. “Ce partenariat est une étape significative dans notre mission d’intégrer la mode circulaire dans le quotidien des téléspectateurs du monde entier. Grâce à cette collaboration, nous espérons inspirer davantage de personnes à adopter la mode de seconde main, contribuant ainsi à un avenir plus durable." déclare Fanny Moizant, Présidente de Vestiaire Collective.


LA PREMIERE DE LA CLASSE ECO

La viscose EcoVero®

🎋 Si notre usage du bambou était raisonnable, ce serait une super alternative au synthétique. Mais la viscose, c’est majoritairement une matière associée à la déforestation, au déplacement de populations autochtones et à une pollution massive de l’eau et de l’air à toutes les étapes du cycle de vie. On en parle dans cette vidéo et on détaille les alternatives dans cet article.


ON NOUS A VUS, ON NOUS VERRA

  • Aux côtés d’Hugo Clément pour une grande interview “La Mode Mise à Nu par les Médias”, réalisée exclusivement pour la Quinzaine de la Mode responsable par Victoire Satto, lors d’une soirée au Théâtre Auditorium Scène nationale de Grand Poitiers le 7 octobre. Inscriptions ici.

  • A l’exposition “DES GRAINS DE SABLES”. Le sable renvoie à des imaginaires disparates selon qu’il enraye les machines, balaie les dunes ou accueille le baiser des vagues. C’est sous le signe de cette pluralité et de cette diversité que se place l’exposition, qui réunit six artistes du 12 octobre au 14 décembre 2024 au Carré de Baudouin Paris 20e.

  • L'Appel à Projets TEXHABI porté par l’ADEME pour soutenir les démarches d'écoconception de la filière textile d'habillement est ouvert. Un webinaire est organisé le 5 septembre à 11h30 pour préparer votre candidature pour la relève du 30 septembre 2024, inscription ici.


AUX ANTIPODES

La découverte hors-secteur, pour penser contre son cerveau.

Vera la visionnaire

Vera Molnár est une magicienne de la géométrie. Une artiste plasticienne comme une poétesse qui écrirait des vers avec des lignes et des formes. Dès les années 1960, elle a osé se lancer dans un récit inédit entre l'art et les mathématiques, bien avant que les ordinateurs ne fassent partie de notre quotidien. À travers des algorithmes, elle crée des mondes où l'ordre et le chaos se rencontrent, où des formes simples se conjugent en œuvres profondes. Son travail à la fois rigoureux et ludique explore les possibilités infinies de la répétition, du hasard contrôlé, et de l'inattendu. En utilisant des ordinateurs dès les années 1970 pour générer ses compositions, elle a non seulement ouvert la voie à l'art numérique, mais elle a aussi révélé la beauté cachée dans les algorithmes, invitant le spectateur à se perdre dans un univers où la logique devient poésie. Faites vite, le Centre Pompidou - Beaubourg l’expose jusqu’à lundi prochain.


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