Empreinte hydrique ? · Les petits colis Shein · PEF et le coût environnemental · L’image du Made in China · H&M investit dans le recyclage textile · Dessins de bijoux.
Ces 50 dernières années ont été marquées par une extraction intensive des matières premières : 30,9 milliards de tonnes en 1970, 106,6 milliards en 2024. La question est aujourd’hui de transformer la façon dont nous consommons ces ressources pour diminuer leur empreinte environnementale.
La première piste est de découpler la croissance économique de l’utilisation des ressources naturelles. Pour y parvenir, les modèles linéaires doivent être remplacés par des modèles durables qui respectent les capacités de la planète et réduisent le besoin en ressources vierges. Pour certaines ressources, comme les terres rares, les enjeux sont ceux de leur répartition géographique.
2 sujets sont particulièrement stratégiques pour les entreprises.
Tout d’abord, déterminer avec le plus de précision possible la nature des matières premières stratégiques dans leurs processus de production ou celui de leurs fournisseur·ses ; et, pour chacune de ces matières et des sources d’approvisionnement les risques auxquelles elles sont soumises (risques climat, nature, géopolitique, commerciales, etc.) ainsi que les impacts sur les prix et les disponibilités des matières à court et moyen-terme. Ensuite, réduire la vulnérabilité face à ces risques et renforcer les entreprises avec des stratégies circulaires les plus efficaces, les plus durables mais aussi les plus rentables possibles. Il est donc nécessaire de les accompagner dans la réalisation d’un état des lieux, l’analyse de différentes solutions et la construction de cas d’usage pour les aider à prendre les meilleures décisions, en particulier dans des industries sensibles à la question des matières premières comme les énergies renouvelables, l’électronique, la construction ou le textile.
Par Stéphanie Grandjean Mateos, Directrice de KPMG en France, spécialiste de l’économie circulaire au sein du Centre d’Excellence ESG - Lire la tribune complète
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Les points clés de la semaine sur The Good Goods et ses réseaux.
#ECO-CONCEPTION - Comment les marques peuvent-elles calculer leur empreinte hydrique ?
De l’irrigation du coton aux teintures industrielles, l’eau est présente dans toute la chaîne de production de la mode, et trop souvent gaspillée ou polluée. L’empreinte hydrique est un impensé stratégique qu’il faut pourtant combler d’urgence. La production mode et textile a bien des impacts massifs sur les ressources en eau, mais peu de marques l’évaluent à leur échelle. Dans un contexte de stress hydrique croissant, y compris en France, s’engager dans un bilan eau devient aussi crucial qu’un bilan carbone. Pour avancer, tour d’horizon des méthodologies de calcul et des partenaires potentiels.
#CHINE - L’image du Made in China est-elle en train d’évoluer ?
La Chine est bien sûr un leader mondial de la production textile mais force est de constater que le pays peine toujours à faire évoluer positivement l’image du Made in China. Malgré une montée en gamme avérée dans de très nombreux secteurs industriels, notamment l’automobile ou la tech, la filière textile chinoise reste perçue comme bas de gamme en Occident. Les fabricant·es chinois·es sont-ils en mesure de produire des vêtements de qualité comparable à ceux qu’on produit en Europe ou au Japon ? Une chose est sûre : les acteurs chinois les plus visibles à l’international, comme Shein ou Temu, ne contribuent pas à améliorer l’image de la fabrication chinoise.
#SOURCING - Qualité, conditions de travail, environnement : les enjeux du Made in Portugal.
Le Portugal est aujourd’hui un grand de la manufacture de textile et habillement en Europe. Vêtements, chaussures, accessoires, mass market, luxe… Il semble qu’on y produit à peu près tout. Parmi les atouts de la production portugaise, on constate que le pays jouit d’une image positive sur le plan social mais aussi environnemental dans l’esprit des consommateur·ices. Comment le Portugal évolue-t-il en tant que grand pays producteur de mode, que se passe-t-il derrière les façades des usines, et à quoi peut-on s’attendre à l'avenir ?
A lire, à voir, à écouter ailleurs.
France Info - La France s’attaque aux petits colis chinois
Chaque année, 800 millions de petits colis venus d’Asie échappent aux taxes douanières en France. Shein ou Temu sont évidemment les grands gagnants de cette affaire. Le gouvernement français compte manifestement faire disparaître cet avantage dès 2026 en imposant des frais de gestion aux vendeur·ses étranger·es.
Apparel Resources - Les droits des travailleur·ses textiles sous pression face aux tensions géopolitiques
12 ans après le drame du Rana Plaza, les ONG alertent : les droits des ouvrier·es du textile sont à nouveau menacés. En cause ? La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pousse certaines marques (dont Gap, Walmart, Levi’s) à exiger des baisses de prix auprès de leurs fournisseur·ses, quitte à compromettre les conditions de travail.
Vietnam Investment Review - Via Syre, H&M investit dans le recyclage textile au Vietnam
Syre mise sur le Vietnam, pays usine de la mode qui dispose d’un énorme gisement de déchets textiles, pour accélérer le recyclage textile fibre à fibre. La filiale d’H&M vient de signer un protocole d’accord avec la province vietnamienne de Binh Dinh pour implanter sa toute première usine Gigascale. Un projet ambitieux soutenu par un financement de 100 M$ et qui pourrait transformer jusqu’à 250 000 tonnes de textiles usagés par an en polyester recyclé.
Libération - Rien ne va dans la dernière campagne de Shein
Tout le monde en parle et vous n’y avez certainement pas échappé : Shein, sans doute inquiet des évolutions réglementaires, s’est offert une campagne de communication extrêmement cynique puisqu’elle joue sur la lutte des classes et présente la marque comme ayant à cœur le bien-être des plus pauvres. Libé décrypte et résume les enjeux de cette publicité très malvenue et conçue par l’agence Havas.
Un nouveau vestiaire masculin de seconde main voit le jour : bouloche. La plateforme, lancée il y a une année sur Ulule, s’installe désormais en ce concentrant dans un premier temps sur un produit phare : la chemise. Vous pouvez également envoyer vos anciennes chemises via un formulaire à remplir en ligne, pour leur donner une seconde vie.
La Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, PROMAS List et Promincor - Lingerie Française, soutenus par le DEFI - La Mode de France, offrent l’opportunité à 5 marques de mode et 1 marque de lingerie à fort potentiel de bénéficier d’un accompagnement sur-mesure sur 10 mois pour booster leur activité, dans le cadre du programme Talents. Déposez votre candidature.
Sur Fashion Act ! The Good Goods devient partenaire média officiel de Fashion Act 2025.
♻️ Fashion Act a pour objectif de fédérer les acteurs engagés du secteur mode & luxe autour d’un objectif commun : accélérer la transition vers une mode plus transparente, circulaire et responsable.
📅 Retrouvez-nous les 14 & 15 mai 2025
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À la 2è édition de la journée du BIR - Bureau of International Recycling - le 26 mai 2025 à Valence, en parallèle de la première journée du BIR World Recycling Convention & Exhibition.
À la Masterclass Communication Responsable, par Victoire Satto - À travers exemples concrets et conseils méthodologiques, apprenez à sécuriser votre communication environnementale tout en renforçant votre promesse client, lors du salon Fashion Act 2025, de 9h30 à 10h30 le 15 mai 2025.
Au Revolution Summit, un événement dédié à l’IA au Palais de Tokyo, organisé par OnePoint le 13 mai 2025.
La découverte hors-secteur, pour penser contre son cerveau.
Le Petit Palais est riche d’une collection de près de 5 700 dessins et maquettes de bijoux encore méconnus. Au printemps 2025, une exposition consacrée à ce fonds permettra au grand public de découvrir ces trésors, sortis de l’obscurité protectrice des réserves. Cette présentation aura pour fil rouge le processus créatif des dessinateurs de haute-joaillerie et la vie de leurs fragiles bijoux de papier, tantôt documents de travail, archives précieuses ou encore œuvres d’art à part entière. Cheminant des sources d’inspiration des créateur·ices (objets de musées, recueils d’ornements, morceau de nature…) pour aboutir à l’étincelante parure réalisée, elle mettra en valeur les différentes étapes que sont les études d’après modèles, les esquisses préparatoires, les gouachés aux couleurs si séduisantes, et même les maquettes en trois dimensions.
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